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25 Mai 1720 : La peste débarque à Marseille, le mercato perturbé et une année noire pour l’OM

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1720 : L’Olympique de Marseille relégué en ligue de la Mort après un mercato infectieux


🦠 Le Grand Saint-Antoine ou le mercato le plus toxique de l’histoire

Marseille, 25 mai 1720 – Ce jour-là, alors que les cigales chauffaient leur voix pour le derby contre Toulon, un navire en apparence banal, « Le Grand Saint-Antoine », jette l’ancre dans le port phocéen avec à son bord une cargaison de tissus, de puces et d’une ambiance de vestiaire post-défaite 6-0.

« On a vu le bateau arriver, on s’est dit : c’est bon, c’est Payet qui revient avec les nouvelles recrues de Constantinople », raconte Jean-Michel Rassigaud, supporter historique et historien non-officiel du virage Sud. « Sauf que là, les recrues, elles toussaient, saignaient du nez et jouaient en claquettes-chaussettes. »

Quelques jours plus tard, la cité est ravagée par la peste, et le championnat local de soule urbaine est suspendu. L’OM, amputé de ses 97 titulaires (dont deux marchands d’épices polyvalents et un apothicaire buteur), perd automatiquement 12-0 contre Aix-en-Provence, qui aligne une équipe composée de séminaristes et d’un mulet particulièrement véloce.


🧤 Sampaoli déjà sur le banc ? Oui.

C’est à cette époque que l’on note les premières archives du coach Jorge Sampaoli, en train d’hurler en espagnol contre la municipalité. « ¡No es mi culpa si los jugadores tienen bubones en la cara! » (traduction : “Je demande juste un pressing haut, pas une épidémie !”).

La mairie, dépassée, tente de contenir la crise avec un schéma tactique en 4-4-fumigation. Le Vieux-Port est confiné, sauf pour les vendeurs de sardines qui ont un passe sanitaire à base de citron et de superstition.


🐀 Transferts ratés et puces en tribune

Les experts du Canal Football Peste analysent :

JoueurPosteInconvenient majeur
Rémy BubonicGardienCrève avant chaque match
Luigi PestaccioDéfenseur centralPeste noire mais bon jeu de tête
Frère ÉloiMoine-milieuDistribution bénie mais lenteur biblique
Ratus PestoriusRenard des surfacesTrop proche des rats, littéralement

« Le mercato est une catastrophe, même Lyon ne veut pas de nos joueurs », soupire le président de l’époque, Pabo Longorat, qui finira sa vie en quarantaine à la Ciotat.


⚰️ Le Stade Vélodrame

Le stade de l’OM, initialement prévu sur les hauteurs de la ville, est réquisitionné pour servir de lazaret. Les tribunes sont désertées, sauf par quelques spectres vêtus de capes vintage en toile de jute.

L’arbitre principal de la saison, un certain Georges de la Tunique à Croix Rouge, est accusé de favoritisme envers la faucheuse.

« C’est pas une main, c’est un spasme », plaide un défenseur marseillais après avoir lâché le ballon pour vomir du sang.


⚓ Les Ultras Piqués

Les supporters marseillais, fidèles même au bord du trépas, continuent de chanter :

« Qui ne tousse pas n’est pas l’OM !!!! »

Les deux cops se répondent des  » Aux raaaaaats …. Aux raaaaaats »

Un chant qui sera interdit par la faculté de médecine quelques jours plus tard, pour “incitation à la contagion”.


🕯️ Une saison noire. Très noire. Même pour Marseille.

Malgré les tentatives de relance du championnat avec des matchs sans public, sans joueurs et sans ballon (expérience nommée “Foot Contemplatif”), l’OM termine dernier du classement, derrière Avignon et la peste elle-même.

L’année suivante, le club renaîtra grâce à une fusion avec un hospice de vieux sages très techniques mais très lents dont Jean-Louis Gasset. Le slogan devient :

« A jamais les premiers … infectés. »

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