L’EQUIPE B
🪂 Stade Toulousain : un ballon, un toit et un plan qui déraille à 30 mètres d’altitude
Toulouse, le 6 avril 2025 – La rencontre entre le Stade Toulousain et les Sale Sharks devait démarrer sur une note solennelle : un parachutiste militaire, un ballon, une belle mise en scène. À l’arrivée ? Une scène digne d’un bêtisier de Noël et un ballon qui tente une collocation express avec le toit du Stadium.
« On attendait une entrée façon Hollywood, on a eu un épisode de Fort Boyard sans les clefs », commente un supporter entre deux bouchées de sandwich merguez, barbe de trois jours au vent. Et de conclure : « Faut dire aussi qu’Antoine Dupont est blessé… » Ce qui a immédiatement déclenché une émeute de gentils bourre-pifs dans la tribune. Faut pas rigoler avec Toine.
Tandis que les joueurs toulousains faisaient un envol tout sauf symbolique sur le terrain (38-15, élimination directe oblige), le militaire, lui, pendait toujours tel un sapin de Noël qui aurait mal choisi son perchoir. Quant au ballon, il a finalement été livré à l’ancienne, par un gars à pied, version Chronopost du lundi : à la bourre, et sans grand enthousiasme.
🎯 Objectif : le centre du terrain. Résultat : Spider-Man sous acide
Le parachutiste, membre du 3e régiment du Matériel, devait se poser en douceur au milieu de la pelouse. Il a plutôt fini en version cascadeur amateur, suspendu dans la sous-pente, tel un Peter Parker en détresse.
Les tribunes n’ont pas raté l’occasion :
Chant des supporters | Gêne ressentie |
---|---|
« Saute si t’es toulousain ! » | 🟨 Légère crispation |
« Il est des nôôôtres… » | 🟥 Malaise installé |
« Y’a plus de toit, y’a plus de toit ! » (sur un air connu) | 🟥🟥🟥 Malaise intersidéral |
Canal+ n’a pas laissé passer non plus : « C’est probablement le premier drop vertical jamais tenté », glisse le commentateur entre deux pubs de whisky 0% qui pique quand même un peu.
Les pompiers, eux, ont sorti la panoplie complète : grande échelle, soupirs de lassitude, et commentaires techniques fumeux. « Le toit crée des turbulences », lâche un spécialiste, visiblement plus habitué à l’aérodynamique des cornichons qu’à celle des stades couverts.
🚀 Toulouse : atterrissage raté en tribunes, décollage parfait sur la pelouse
Pendant que le parachutiste jouait les oriflammes à l’envers, le Stade Toulousain, lui, déroulait sa partition au sol. Score final : 38-15, les Sharks coulés comme un sushi dans une baignoire.
« On a pris de l’altitude, eux ont sombré », lâche l’ailier toulousain, mime d’avion en piqué à l’appui. Ambiance Tom Cruise sous testostérone.
Les supporters, eux, ne retiendront qu’un détail : « Merci au parachutiste pour la chance. Et merci au toit de ne pas avoir tout fait foirer. »
Quant au principal intéressé, encore secoué mais lucide, il aurait confié dans l’ombre d’un vestiaire :
« J’étais censé livrer un ballon. J’ai failli livrer mes tripes. »
L’Equipe Première
Le dimanche 6 avril 2025, le huitième de finale de la Champions Cup entre le Stade Toulousain et les Sale Sharks a été marqué par un incident insolite impliquant un parachutiste, suivi d’une victoire convaincante de Toulouse.
🪂 Incident avec le parachutiste avant le match
Peu avant le coup d’envoi prévu à 16h00, un parachutiste militaire chargé de livrer symboliquement le ballon du match a été dévié de sa trajectoire par une rafale de vent, l’entraînant vers le toit du Stadium de Toulouse où son parachute s’est accroché. Suspendu à environ 20 mètres au-dessus du sol, le parachutiste est resté en attente pendant qu’une opération de secours se mettait en place. Les pompiers sont intervenus avec une nacelle pour le secourir, tandis que les spectateurs sous la zone étaient évacués par précaution. Après environ 25 minutes, le parachutiste a été ramené au sol sain et sauf, sous les applaudissements des 33 000 spectateurs présents.
🏉 Résumé du match
Après cet incident, le match a débuté avec environ 40 minutes de retard. Les Sale Sharks ont pris l’avantage en première mi-temps, menant 15-10 à la pause grâce à des essais de Luke James et Jonny Hill, ainsi qu’une pénalité de George Ford. Le Stade Toulousain a répondu avec un essai de Jack Willis et une pénalité de Thomas Ramos.
En seconde période, Toulouse a renversé la situation en inscrivant plusieurs essais, notamment par François Cros, Julien Marchand et Ange Capuozzo. Ce dernier s’est malheureusement blessé à la cheville lors de son essai et a dû être évacué sur civière. Le match s’est conclu sur une victoire de Toulouse 38-15, permettant au club de se qualifier pour les quarts de finale où il affrontera Toulon.