Il aura fallu un mois de travail à un groupe d’experts issus de différents domaines, pour arriver à la conclusion que, d’une part, Karim Benzema bougeait effectivement ses lèvres pendant l’hymne national et de deux qu’il ne chantait pas du tout les paroles de Rouget de Lisle, mais celles de la chanson « Oui ou Non » d’Angèle.

La fédération française de Football, qui a commandé les recherches, a d’abord fait appel à deux chercheurs réputés en science du mouvement, et qui ont validé une vibration des lèvres de Karim, chose qui était impossible à deviner à l’oeil nu pour un téléspectateur non initié.

Ensuite, ils ont fait appel aux spécialistes de la lecture labiale qui s’étaient penché sur différentes affaires du football français il y a quelques temps de cela, que nous tairons ici, pour ne pas raviver des souvenirs qui entachent l’image du football hexagonal, ce dernier n’en ayant pas besoin actuellement. Leur conclusion est pour le moins étonnante : « Karim Benzema chantonne le succès d’Angèle, l’artiste belge en vogue depuis quelques années, « Oui ou non ». »

Passée la déception primesautière que tous les membres de la fédération ont pu ressentir après la lecture de ce compte rendu, Noël The Great a voulu savoir, avant de juger le joueur et de le priver de nouveau de sélection sous le maillot bleu, pourquoi il agissait de la sorte.

Il a contacté deux nouveaux experts en Herméneutique (art d’interpréter), afin d’en savoir davantage : était-ce de la provocation ? faisait-il cela machinalement parce qu’il kiffe cette chanson depuis des années ? Etaient-ce les seules paroles de chansons qu’il connait ? Rendait-il hommage à Jacques Chirac et à ses fameux playbacks pendant la coupe du monde 1998 ?

Nous en saurons un peu plus quand Bébert et Dédé, les deux pontes engagés par la Fédé et propriétaire du Bar de la Claire Fontaine, nous auront rendu leurs conclusions, et nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.